sexta-feira, 29 de março de 2019

Passo...



Há alguns dias travei animada polêmica com Valério Arcary sobre a estratégia.

A polêmica pode ser lida aqui:

https://valterpomar.blogspot.com/2019/03/valerio-arcary-e-estrategia-defensiva.html?m=1

Os antigos companheiros de Valério no PSTU resolveram participar do debate, com o texto que pode ser lido no link abaixo:

https://litci.org/pt/mundo/america-latina/brasil/sobre-a-polemica-pomar-arcary-qual-deve-ser-a-estrategia-dos-revolucionarios/?fbclid=IwAR2kecF8KT1aF_k4fy0pzwZEvnsLa_K9n0lnI_wmJS5WiDNBE8v3oEyMYig

Como disse Valério, eu aprecio polêmicas.

Mas desta vez, passo.

Até porque prefiro ser acusado de reformista junto com Valério, Lula e Chávez, do que ser  considerado “revolucionário” por certo tipo de ultraesquerda. 

quinta-feira, 28 de março de 2019

VALTER POMAR: QUESTIONS ET RÉPONSES SUR L’AFFAIRE DE LULA DA SILVA


1. Combien de procédures judiciaires y a-t-il contre Lula?
Des centaines!

2. Pourquoi existe-t-il tant de procédures judiciaires contre Lula?
Les ennemis disent que Lula "il le mérite". La vérité est que, incapables de vaincre Lula au niveau électoral, ses ennemis ont monté une farce judiciaire afin de condamner et d'arrêter le plus grand leadership populaire de l'histoire du Brésil. Et plus ils créent de procédures judiciaires, plus l'impression est forte qu'Il  n'y a pas de fumée sans feu.".

3. Combien de procédures judiciaires ont été accomplies?
Aucun procédures. Le processus le plus avancé est celui faisant référence à l'appartement de Guarujá, qui a déjà été jugé par une cour d'appel. Vient ensuite l'affaire concernant le ranch de la ville d'Atibaia. Cette condamnation sera prononcée le 6 février 2019. Un autre processus judiciaire est en cours concernant le terrain de l'Institut Lula, qui doit être jugé au procès tribunal.

4. Si le processus judiciaire n'était pas encore terminé, Lula ne devrait-il pas être sortir de la prison?
Bien Sur. Selon la Constitution brésilienne, Lula  doit répondre au processus en toute liberté.

5. Si la Constitution stipule que Lula devrait être libéré, pour quelle raison est-il toujours emprisonné?
Lula est emprisonné parce que, à la majorité d'une voix (6 contre 5), la Cour suprême a autorisé l'arrestation de Lula, même s'il n'a été condamné que par une seule cour d'appel. La Cour s'est prononcée contre le principe constitutionnel de la présomption d'innocence.

6. Pour quelle raison la Cour suprême a-t-elle autorisé l'arrestation de Lula?
La plupart des juges de la Cour suprême ont été soumis au chantage des médias et du haut commandement de l'armée. Ilsont été poussés à voter contre l'ancien président Lula pour le maintenir en prison.

7. Mais pourquoi Lula a-t-il été condamné devant le tribunal de Cour d’appel?
Parce que les juges qui font partie de la cour d’appel ont accepté la sentence du Tribunal de première instance, bien qu’elle n’ait apporté aucune preuve contre Lula. Il a été reconnu coupable "d'actes non spécifiés". Ce qui dans le dictionnaire judiciaire brésilien signifie "pas de preuve concrète"!

8. Qui était le juge du Tribunal de première instance?
À ce moment-là, c'était Sergio Moro, l'actuel ministre de la Justice du gouvernement Bolsonaro! Oui, le juge qui a d'abord jugé et condamné Lula, le juge qui a contribué de façon décisive à faire sortir Lula du processus électoral, ce même juge a accepté d'être ministre du candidat qui était le plus grand bénéficiaire du procès (et est devenu président) c'est-à-dire, Jair Bolsonaro. Et Bolsonaro n’a remporté les élections que parce que Lula n’a pas pu se présenter au processus électoral.


9. Si Lula habite à São Paulo, pour quelle raison a-t-il été jugé par un juge à Paraná?
Parce qu'une fraude procédurale a été commise.

10. Quelle était cette fraude?
Moro était chargé de juger les affaires impliquant Petrobrás. Et Moro a décidé de centraliser toutes les affaires relevant de sacompétence à Curitiba, l’état de Paraná. Pour faire en sorte que Lula soit jugé par Moro, le Ministère Public fédéral a inclus dans plusieurs procédures judiciaires dirigées contre Lula des accusations concernant l'entreprise  Petrobras.

11. Cette participation a-t-elle existé ou n’existait-elle pas?
Cela n’existe pas et n’a jamais existé. Qui confirme cela, c’est Moro lui-même qui, dans la phrase de condamnation prononcée à l’encontre de Lula, a écrit: "Ce jugement n'a jamais indiqué, dans la phrase ou ailleurs, que les valeurs utilisées par le contractant dans les contrats avec Petrobras étaient utilisées pour procurer un avantage indu à l'ancien président."


12. Mais si Moro lui-même reconnaissait que l'accusation contre Lula n'impliquait pas Petrobras, il n'aurait pas dû transférer l'affaire à un autre juge, abandonnant le jugement de Lula?
Il devrait. Mais s'il le faisait, la condamnation n'existerait pas ou du moins, sa décision serait différée. Et ils voulaient rapidement condamner Lula, à temps pour l'empêcher d'être candidat à la présidence de la République, aux élections de 2018.

13. Mais après tout, sur quelle accusation Moro a-t-il condamné Lula?
Il l’à fait avec l'accusation qu'il aurait gagné un appartement à Guarujá, en échange de faveurs qu'il a accordées à une entreprise.

14. Lula a  eu cet appartement?
NonLula ne possède aucun appartement à Guarujá. Lula n'a jamais habité à Guarujá. Lula n'a pas les clés d'un appartement à Guarujá. Personne dans la famille de Lula ne possède d'appartement à Guarujá.

15. Mais Moro a dit que l’appartement avait été réformé pour que Lula puisse y vivre, n’était-ce pas?
Il a fait. Il se trouve que c'est un mensonge de la part du juge Moro. Cette réforme n'a jamais existé. Le Mouvement des sans-toit (MTST) occupa cet appartement et prouva, avec des photographies, qu’une réforme n’avait jamais été faite. L'équipe de site de nouvelles  UOL a filmé l'appartement et montré que l'histoire de la réforme avait été falsifiée dans le but de démoraliser politiquement Lula.

16. À qui appartient l'appartement?
Selon le bureau d'enregistrement, l'appartement appartient à l'entrepreneur.

17. Mais si oui, sur quelle preuve Moro at-il condamné Lula?
Sur la base d'une négociation de plaidoyer du propriétaire d'un tel entrepreneur.

18. Qu'est-ce qu'une négociation de plaidoyer?
Dans la négociation du plaidoyer, un criminel collabore avec la police ou le bureau du procureur. Si les révélations qu’il fait sont dans l’intérêt du groupe de travail de la soi-disant L'opération Lava Jato, l’informateur peut obtenir des avantages: réduction importante de la pénalité, avantages d’une partie de l’argent qu’il a volé, etc.

19. Mais si cela a été utilisé comme preuve, la réclamation du propriétaire de l'entrepreneur a-t-elle été accueillie?
Cela a été confirmé par une autre négociation de plaidoyer. En d'autres termes: deux criminels se sont réunis pour produire des preuves contre un homme innocent. L'innocent a été condamné, le juge est devenu ministre e et les dénonciateurs sont libres.

20. Mais cela n'aurait-il pas dû être pris en compte en première instance?
Oui, ça devrait. Mais les juges de la Cour d'appel avaient déjà décidé que le juge Moro avait le droit de juger "au-delà des limites de la loi". En d’autres termes, Moro pourrait, dans le casde Lula, "interpréter" la loi. Et quand, les juges de la Cour d'appel ont dû décider de faire de même, Ils ont violé un principe constitutionnel: le principe d'impartialité.

21. Quand la cause de Lula sera-t-elle jugée par la Cour de cassation?
À tout moment, la Cour supérieure de justice (STJ) peut juger de l'appel interjeté par la défense de Lula dans l'affaire de l'appartement à Guarujá.

22. Existe-t-il une possibilité d'acquittement ou de révision de la peine?
Les membres du STJ sont majoritaires et ont décidé de maintenir leur condamnation. Cependant, la peine infligée par le tribunal régional fédéral pourrait être modifiée.

23. Si le STJ réduit la peine, Lula peut-il être libéré?
En théorie, oui. Mais ne peut bénéficier que de la progression de la peine du condamné qui paie les amendes. Et Lula a été condamné non seulement à la prison, mais également à une énorme amende. De plus, d'autres poursuites judiciaires contre Lula sont sur le point d'être conclues.

24. Quelle était l'accusation dans le cas du ranch de la ville d'Atibaia?
C'est semblable à l'appartement. Lula était accusé d'être le bénéficiaire des réformes entreprises dans le ranch. La rénovation aurait été faite par un entrepreneur civil, en échange de supposés faveurs accordées par Lula.

25. Lula est-il propriétaire du ranch?
Non, le ranch n'est pas celui de Lula. Dans ce cas, pas même Moro n'a eu le courage de le dire.

26. Lula a-t-il ordonné les réformes?
Non. Dans ce cas, du moins jusqu'à maintenant, même le dénonciateur n'a pas eu le courage de le dire.

27. Mais si le ranch n'était pas celui de Lula, ni celui qui avait ordonné les réformes, de quoi l'accuse-t-il?
Il est accusé d'avoir été le bénéficiaire final des réformes. C’est-à-dire que l’accusation est que Lula a présidé le Brésil pendant 8 ans et, sous son gouvernement, un entrepreneur civil a gagné beaucoup d’argent. En échange, cet entrepreneur a procédé à une réforme dans un ranch qui n’appartenait pas à Lula , mais il avait l'habitude de le visiter.

28. Est-ce que Lula avait l'habitude d'aller à cet endroit?
Oui. Le ranch appartient à une famille avec laquelle Lula est un ami depuis 1978.

29. Lula a-t-il également été condamné dans cette affaire du ranch?
Oui. Le 6 février 2019, la juge Gabriela Hardt (juge suppléant choisi avec soin par Sérgio Moro, actuellement ministre de la Justice) a condamné Lula à 12 ans et 11 mois d'emprisonnement pour crimes de corruption passive et de blanchiment d'argent. Dans ce cas, ils ont utilisé les mêmes procédures que celles adoptées dans le cas de l'appartement à Guarujá, notamment la négociation de plaidoyer.

30. Et quelle est l'accusation dans le cas de la parcelle de terrain de l'Institut Lula?
C'est qu'un entrepreneur aurait favorisé l'Institut Lula avec unterrain, en échange de faveurs accordées par Lula lorsqu'il était président.

31. Est-ce que l'Institut Lula a déjà reçu cette terrain?
Non jamais!

32. Donc, si l'Institut Lula n'a jamais reçu cette parcelle de terrain, Lula est accusé de quoi?
Croyez-le ou non ... il est accusé d'avoir eu l'intention de commettre un crime.

33. Est-ce une blague?
Non, c'est le Ministère public qui fait une blague. Mais c'est une blague perverse, fade, parce que tout sera fait pour que Lula soit également condamné dans cette affaire.

34. Sur quelle preuve?!?
Encore une fois, sur la base de négociations de plaidoyers, selon lesquelles Lula avait l'intention de commettre le crime de recevoir de telles terres d'un entrepreneur.

35. Donc, dans les prochaines semaines, Lula sera-t-il de nouveau condamné?
Oui. Il pourrait même être condamné devant la haute cour dans cette première affaire, celle de l'appartement de Guarujá.

36. En plus de l’appartement, des actions en justice dans les domaines du ranch et de la terre, existe-t-il une autre affaire contre Lula qui soit plus pertinente?
Il y a. Une action en justice a été intentée pour affirmer que Lula était à la tête d'une "organisation criminelle" supposément active entre 2002 et 2016, qui visait à contrôler le gouvernement fédéral pour qu'il commette les crimes allégués.

37. De quelle "organisation criminelle" s'agissait-il?
Selon ce procès, l'organisation criminelle dirigée par Lula s'appelle le Parti des travailleurs-PT. Par conséquent, selon le groupe de travail sur le lavage des voitures, PT n'est pas une partie, mais un "orcrim" (abréviation portugaise pour organisation criminelle). Le but de ce procès est très clair: non seulement condamner Lula, mais aussi condamner le PT. Et si le PT est reconnu coupable, il a l'intention de révoquer l'enregistrement du parti.

38. Est-ce pourquoi tant de gens prétendent que Lula estinnocent?
Oui. Ceux qui ont la patience de lire les milliers de pages de ces affaires, en particulier la sentence de Sérgio Moro dans la première affaire, se rendront compte qu'il n'y a aucune preuve pour condamner Lula. Et en l'absence de preuve, personne ne peut être condamné. Comme dit le proverbe: Tout le monde estinnocent jusqu'à preuve du contraire. Et dans le cas de Lula, les preuves contre lui ne sont pas apparues. Et ils n'apparaîtront jamais. C'est pourquoi des juristes renommés du monde entier, etmême la Commission des droits de l'homme des Nations Unies, ont déjà protesté contre la manière dont ces poursuites sont intentées contre Lula.

39. Pourquoi êtes-vous si sûr qu'aucune preuve n'apparaîtra?
Simple: Lula fait l'objet d'une enquête depuis 1980. Ils n'ont jamais été en mesure de prouver qu'il avait commis un crime. mais contre ses adversaires, il suffit d'enquêter un peu pour que la preuve apparaisse. Et il suffit de voir le cas de la famille Bolsonaro.

40. Mais même en l'absence de preuve,  on ne pourrait pas dire que Lula a "une sorte de culpabilité"?
Tout le monde est libre d'avoir sa propre opinion. Et si vous êtes convaincu, avec des preuves ou non, que Lula a commis de très graves erreurs, vous avez le droit de voter contre lui et son parti, le PT. Mais sans preuves, personne ne peut être condamné et emprisonné! C'est la différence entre politique et justice.

41. Expliquez mieux cette différence.

Dans un différend politique, aux élections, j'ai le droit de croire que quelqu'un représente un danger pour le pays. Dans ce cas, je peux voter contre cette personne. Je n'ai pas besoin de preuves pour arriver à cette conclusion. Juste des condamnations. Mais quand il s'agit d'un jugement dans un système de justice formel, alors il ne me suffit pas d'avoir des condamnations. Il est nécessaire d'avoir de vraies preuves. Et dans le cas de Lula, il n'y a aucune évidence.

42. Eh bien, s'il n'y a pas de preuve, cependant Lula a été condamné, alors qui ne s'est pas conformé à la loi, étaient les procureurs et les juges?
Exactement. C'est pourquoi Lula est un prisonnier politique. Ilest persécuté et a été arrêté pour des raisons politiques. Comme leurs ennemis n'ont pas réussi à vaincre Lula politiquement (aux élections), ils l'ont fait d'une autre manière: en utilisant le système judiciaire.

43. Mais si c'est le cas, il subit une injustice. Comment libérer Lula?
Lula étant un prisonnier politique, sa liberté et l'annulation de sa peine dépendent de la lutte politique. Lorsque la majorité de la population est convaincue que la condamnation de Lula est injuste et illégale, la pression populaire empêchera le système de maintenir Lula en prison.

44. Et pensez-vous que cela va arriver un jour?
Oui, cela va arriver. Tôt ou tard, la justice et la vérité l'emporteront. Notre défi est que cela se produise rapidement. Nous voulons l'annulation de la peine et garantir la liberté de Lula afin qu'il puisse aider le peuple brésilien dans sa lutte contre le gouvernement d'extrême droite qui détruit nos droits sociaux, nos libertés démocratiques et notre souveraineté nationale.

Texte de Valter Pomar, .

Valter Pomar: de 1997 à 2005, il a été troisième vice-président du PT. Il a été secrétaire de la culture à la ville de Campinas (SP) de décembre 2001 à décembre 2004. Entre 2005 et 2010, Valter Pomar a été secrétaire des relations internationales du PT. De 2005 à 2013, il a été secrétaire exécutif du Forum de São Paulo. Actuellement, il enseigne les relations internationales à la Federal University of ABC.



A desordem do dia

No dia 27 de março de 2019, o Ministério da Defesa publicou a “ordem do dia” que deve ser lida, no dia 31 de março, nas instituições militares em todo o Brasil.

O texto está disponível no endereço 
https://www.defesa.gov.br/noticias/54245-ordem-do-dia-alusiva-ao-31-de-marco-de-1964

Traz as assinaturas de Fernando Azevedo e Silva, Ministro de Estado da Defesa; de Ilques Barbosa Júnior, Almirante de Esquadra e Comandante da Marinha; de Edson Leal Pujol, general e Comandante do Exército; de Antônio Bermudez, tenente brigadeiro e Comandante da Aeronáutica.

Reproduzo ao final a íntegra da ordem do dia.

Sem qualquer expectativa de que alguma autoridade tome as devidas providências, faço os seguintes comentários:

1/o texto omite qualquer comentário ou descrição sobre o que ocorreu no país entre 1964 e 1979.

Não fala nada das prisões, torturas, assassinatos, desaparecimentos e ocultação de cadáveres.

Nem fala do fechamento dos partidos e do Congresso, cassações, aposentadorias compulsórias, exílios forçados.

Por quê será? 

Hipótese: talvez porquê os atuais comandantes militares não apenas respaldem o que foi feito, como considerem que podem ter que fazer de novo.

2/o texto passa a impressão de que a ditadura terminou em 1979.

Por quê será? 

Hipótese: talvez porquê os atuais comandantes militares achem que presidente militar, tutela militar, intervenção militar e um pouquinho de terrorismo de extrema-direita, desde que acompanhadas de um pouquinho de liberdades democráticas, não constituam propriamente uma ditadura.

E quem não concordar, bem, lembre-mo-nos da memorável frase do General João Baptista de Oliveira Figueiredo, em 15/10/1978: "É para abrir mesmo. E quem quiser que não abra, eu prendo. Arrebento. Não tenha dúvidas"

3/o texto sustenta a tese de que os militares agiram, em 1964, sob pressão dos civis. Distorce e omite fatos, subverte a cronologia, propõe explicações ficcionais. Por quê será? 

Talvez porquê os atuais comandantes militares desejem, mais do que reescrever a história do golpe militar de 1964, confundir as muitas digitais que deixaram nos golpes dados entre 2016 e 2018. 

Nem antes, nem agora, a cúpula das forças armadas foi polo passivo. 

4/o texto afirma que o “31 de Março de 1964” deu “ensejo ao cumprimento da Constituição Federal de 1946, quando o Congresso Nacional, em 2 de abril, declarou a vacância do cargo de Presidente da República e realizou, no dia 11, a eleição indireta do Presidente Castello Branco, que tomou posse no dia 15”.

Nesta sequência ficcional, omite-se que no 31 de março começou um golpe militar contra o presidente constitucional do país.

Omite-se que a maioria do Congresso Nacional e do STF foi cúmplice do golpe.

Omite-se que o presidente João Goulart estava em território nacional, quando o cargo foi declarado vago.

Omite-se que a eleição indireta de Castello Branco foi a primeira de muitas, pois só em 1989 o povo brasileiro voltaria a eleger diretamente seu presidente da República.

Etc.

4/o texto defende ser importante a “capacidade de aprender”, mas apresenta uma “perspectiva histórica” saída dos manuais da Guerra Fria made in USA, segundo os quais tanto o “comunismo quanto o nazifascismo” passaram a constituir “as principais ameaças à liberdade e à democracia”, contra os quais “o povo brasileiro teve que defender a democracia com seus cidadãos fardados”. 

Para não cair em absoluta e ridícula contradição, o texto omite de que lado estiveram os fascistas e a ditadura, em 1935. 

Omite de que lado estiveram a URSS e os comunistas, na Segunda Guerra. 

E omite a diferença de tratamento dado aos militares fascistas e aos militares comunistas, depois de 1964: uns promovidos, outros degolados.

5/o texto apresenta o golpe de 1964 como produto do “ambiente da Guerra Fria, que se refletia pelo mundo e penetrava no País. As famílias no Brasil estavam alarmadas e colocaram-se em marcha. Diante de um cenário de graves convulsões, foi interrompida a escalada em direção ao totalitarismo. As Forças Armadas, atendendo ao clamor da ampla maioria da população e da imprensa brasileira, assumiram o papel de estabilização daquele processo”.

A “escalada em direção ao totalitarismo” é produto do mesmíssimo delírio que faz o presidente Bolsonaro afirmar que o Brasil estaria caminhando para o socialismo e o comunismo, por conta de petistas ocuparem a presidência da República.

Mas o mais importante é: atribui-se a intervenção militar de 1964 “ao clamor da ampla maioria da população”. Com que provas? Aliás, se era a “ampla maioria”, porque as eleições diretas para presidente foram suspensas por décadas??

6/o texto afirma que em 1979, “um pacto de pacificação foi configurado na Lei da Anistia”. 

Esta tese, esposada por muita gente, é absolutamente falsa.

Não houve pacto. Houve imposição de uma lei para proteger criminosos, torturadores e ocultadores de cadáver.

Não houve pacificação. Alias, a impunidade dos criminosos da ditadura tem relação direta com o envolvimento de militares no crime e com as violências praticadas cotidianamente pelas forças de “segurança pública” contra parcelas importantes da população brasileira.

7/o texto conclui dizendo que, “cinquenta e cinco anos passados, a Marinha, o Exército e a Aeronáutica reconhecem o papel desempenhado por aqueles que, ao se depararem com os desafios próprios da época, agiram conforme os anseios da Nação Brasileira. Mais que isso, reafirmam o compromisso com a liberdade e a democracia, pelas quais têm lutado ao longo da história”.

Ou seja: fizemos bem feito e se for necessário voltaremos a fazer de novo.

Num país que prezasse as liberdades democráticas, os autores desta ordem do dia deveriam ser imediatamente demitidos e submetidos a julgamento.

E ainda há quem acredite que estes senhores seriam “os adultos na sala”, que Mourão seria “sensato” e que Bolsonaro é um ponto fora da curva.

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Eis a ordem do dia:

As Forças Armadas participam da história da nossa gente, sempre alinhadas com as suas legítimas aspirações. O 31 de Março de 1964 foi um episódio simbólico dessa identificação, dando ensejo ao cumprimento da Constituição Federal de 1946, quando o Congresso Nacional, em 2 de abril, declarou a vacância do cargo de Presidente da República e realizou, no dia 11, a eleição indireta do Presidente Castello Branco, que tomou posse no dia 15.

Enxergar o Brasil daquela época em perspectiva histórica nos oferece a oportunidade de constatar a verdade e, principalmente, de exercitar o maior ativo humano - a capacidade de aprender.

Desde o início da formação da nacionalidade, ainda no período colonial, passando pelos processos de independência, de afirmação da soberania e de consolidação territorial, até a adoção do modelo republicano, o País vivenciou, com maior ou menor nível de conflitos, evolução civilizatória que o trouxe até o alvorecer do Século XX.

O início do século passado representou para a sociedade brasileira o despertar para os fenômenos da industrialização, da urbanização e da modernização, que haviam produzido desequilíbrios de poder, notadamente no continente europeu.

Como resultado do impacto político, econômico e social, a humanidade se viu envolvida na Primeira Guerra Mundial e assistiu ao avanço de ideologias totalitárias, em ambos os extremos do espectro ideológico. Como faces de uma mesma moeda, tanto o comunismo quanto o nazifascismo passaram a constituir as principais ameaças à liberdade e à democracia.

Contra esses radicalismos, o povo brasileiro teve que defender a democracia com seus cidadãos fardados. Em 1935, foram desarticulados os amotinados da Intentona Comunista. Na Segunda Guerra Mundial, foram derrotadas as forças do Eixo, com a participação da Marinha do Brasil, no patrulhamento do Atlântico Sul e Caribe; do Exército Brasileiro, com a Força Expedicionária Brasileira, nos campos de batalha da Itália; e da Força Aérea Brasileira, nos céus europeus.

A geração que empreendeu essa defesa dos ideais de liberdade, com o sacrifício de muitos brasileiros, voltaria a ser testada no pós-guerra. A polarização provocada pela Guerra Fria, entre as democracias e o bloco comunista, afetou todas as regiões do globo, provocando conflitos de natureza revolucionária no continente americano, a partir da década de 1950.

O 31 de março de 1964 estava inserido no ambiente da Guerra Fria, que se refletia pelo mundo e penetrava no País. As famílias no Brasil estavam alarmadas e colocaram-se em marcha. Diante de um cenário de graves convulsões, foi interrompida a escalada em direção ao totalitarismo. As Forças Armadas, atendendo ao clamor da ampla maioria da população e da imprensa brasileira, assumiram o papel de estabilização daquele processo.

Em 1979, um pacto de pacificação foi configurado na Lei da Anistia e viabilizou a transição para uma democracia que se estabeleceu definitiva e enriquecida com os aprendizados daqueles tempos difíceis. As lições aprendidas com a História foram transformadas em ensinamentos para as novas gerações. Como todo processo histórico, o período que se seguiu experimentou avanços.

As Forças Armadas, como instituições brasileiras, acompanharam essas mudanças. Em estrita observância ao regramento democrático, vêm mantendo o foco na sua missão constitucional e subordinadas ao poder constitucional, com o propósito de manter a paz e a estabilidade, para que as pessoas possam construir suas vidas.

Cinquenta e cinco anos passados, a Marinha, o Exército e a Aeronáutica reconhecem o papel desempenhado por aqueles que, ao se depararem com os desafios próprios da época, agiram conforme os anseios da Nação Brasileira. Mais que isso, reafirmam o compromisso com a liberdade e a democracia, pelas quais têm lutado ao longo da História.

terça-feira, 26 de março de 2019

A reunião do DN

 A reunião do Diretório Nacional do PT, realizada nos dias 22 e 23 de março de 2019, aprovou várias resoluções políticas e organizativas.

A principal resolução (ver www.pt.org.br), aprovada por unanimidade, conclama a militância petista a “se somar ao conjunto das trabalhadoras e trabalhadores, aos sindicatos país a fora, aos movimentos sociais e populares, às Frentes Brasil Popular e Povo Sem Medo, bem como aos partidos políticos do campo democrático para empreenderem todos os esforços para debater e esclarecer junto a sociedade brasileira esta proposta danosa ao povo, dizendo NÃO à Reforma. É na mobilização da opinião pública nas redes e nas ruas que construiremos juntos a derrota desta Reforma e dos retrocessos que nos querem impor”. Defende uma “uma agenda de mobilização capaz de enfrentar e derrotar este projeto de privatização e consequente destruição da previdência pública”. Além disso, o PT “fecha questão e orienta suas bancadas na Câmara e no Senado para que não meçam esforços para derrotar os projetos do Governo representados na PEC 06/2019 e no PL 1645/2019 que amplia ainda mais as distorções entre os militares, resistindo aos retrocessos expressos na proposta e reafirmando nosso compromisso com uma Previdência Universal, pública, justa e solidária”.

O Diretório Nacional do PT aprovou, também, resoluções sobre a paz na Venezuela e sobre a defesa da soberania nacional.

Acerca da Venezuela, o PT “conclama todas as forças políticas, internas e externas, a que se empenhem na busca de uma solução pacífica, negociada e democrática para a crise na Venezuela”, afirmando “total discordância em relação à participação do Brasil na ilegal intervenção na Venezuela, liderada pelos EUA ao reconhecer como governante legitimo o autoproclamado Juan Guaidó”.

Na mesma linha, a direção do PT condenou todas as concessões feitas pelos governos Temer e Bolsonaro, em benefício dos Estados Unidos: a entrega do pré-sal e o desmonte da Petrobrás; a dispensa da exigência de vistos para entrada de cidadãos estadunidenses e de outros três países, sem a necessária reciprocidade para cidadãos brasileiros; as concessões feitas na importação de trigo e compra de suínos dos Estados Unidos; a abertura de direitos conquistados na OMC, a entrada na OCDE e na OTAN; a entrega da base de Alcântara; a irresponsável transferência da embaixada do Brasil em Israel para Jerusalém; além da já citada cooperação com os EUA contra a Venezuela.

A Amazônia também mereceu uma resolução específica por parte da reunião da direção nacional do PT. O texto começa lembrando que “a Amazônia Legal se estende por nove Estados e ocupa 61% do território brasileiro – sua área equivale à metade do continente europeu e nela cabem 12 países, incluindo Alemanha e França. Ela seria, assim, o sexto maior país do mundo, com uma população de mais de 20 milhões de pessoas. A região faz fronteira de 11 mil quilômetros com Bolívia, Colômbia, Equador, Guiana, Guiana Francesa, Peru, Suriname e Venezuela. O rio Amazonas possui em volume de água um quinto da água doce do planeta. Com seus 61% do território brasileiro, distribuído em mais de 700 municípios. Representa 67% das florestas tropicais do mundo. A região tem 20,3 milhões de moradores, sendo 68,9% residentes na área urbana e 31,1% na área rural. A Amazônia Legal abriga 12,3% da população brasileira, abriga 170 povos e 98% das terras indígenas, 357 comunidades remanescentes de quilombos e milhares de comunidades de seringueiros, castanheiros, ribeirinhos, quebradeiras de coco babaçu, assentados da reforma agrária e trabalhadoras e trabalhadores e trabalhadores urbanos. Na Região estão 77% das unidades de conservação que, somadas aos territórios indígenas e aos quilombolas, representam 32% da superfície do País, consolidando um território fundamental para a preservação da grande diversidade socioambiental do Brasil e para a captura de quantidades substanciais de carbono que, do contrário, se concentrariam na atmosfera, gerando aquecimento global. O Produto Interno Bruto (PIB) da Amazônia Legal é de R$ 82 bilhões (US$ 27,5 bilhões), corresponde a 6.1% do PIB nacional. A renda per capita da Amazônia Legal é igual a R$ 7,4 mil, ou US$ 2,1 mil; enquanto a média brasileira é de R$ 12,9 mil, ou US$ 3,65 mil”.

Em seguida a resolução sobre a Amazônia relaciona as ameaças que pairam sobre a região, especialmente depois da eleição de Bolsonaro: “a tentativa de abertura da RENCA em 2016, a suspensão dos processos de demarcação de terras de comunidades tradicionais, a saída do Brasil do acordo de Paris, a entrega da base de Alcântara no maranhão as forças armadas Norte Americanas, o desmonte da legislação ambiental, a entrega de terras a “investidores” estrangeiros, a privatização do aquífero guarani e o estímulo a cultura do ódio e da violência com a liberação do porte de armas, (ampliando os conflitos armados na Amazônia), compõem um dispositivo nocivo aos povos da Amazônia e a soberania nacional. Sob o olhar complacente do governo as atividades ilegais de madeireiras, grandes fazendeiros, mineradoras e de biopirataria, o atual regime opta pela perseguição a ONGs e organismos internacionais, a exemplo do Sínodo da Igreja católica, que propõem a preservação do meio-ambiente e dos povos locais. Ambientalistas e religiosos viraram sinônimo de inimigos.             Trata-se de posturas devastadoras e autoritárias, capitaneadas pelo ministério da economia e o gabinete de segurança institucional, já englobam outros ministérios do governo federal como os de Minas e Energia, de Agricultura e Pecuária, do Meio Ambiente, e os de infraestrutura e transportes. Nesse contexto, destacam-se a tentativa de liberar a mineração na Calha Norte do Pará e no Amapá em áreas protegidas e Terras indígenas; a proposta de interligar Roraima ao sistema nacional de energia, desrespeitando a legislação vigente; a defesa dos projetos do agronegócio e de infraestrutura na região colocando em risco novas demarcações de Terras Indígenas e, inclusive, aquelas já demarcadas; a extensão da BR 163 até a fronteira com o Suriname, cortando o maior corredor de áreas protegidas tropicais do planeta e o desmonte do aparato administrativo e os respectivos quadros técnicos, há anos treinadas nas áreas respectivas, com forte investimento do governo, como nos casos do IBAMA e FUNAI”. 

Ao término de um diagnóstico sobre as questões que afetam a região, a resolução aprovada pelo Diretório nacional apresenta uma “agenda de luta em defesa da Amazônia e da Soberania Nacional”. A agenda inclui, entre outras questões, a “construção de comitês de entidades em defesa da Amazônia”, a campanha “Amazônia é do Brasil”, a criação do “Observatório amazônico na FPA”, a “participação permanente de dirigentes no Acampamento terra Livre 2019”, o “diálogo e participação permanente dos parlamentares da Amazônia na frente ambientalista”, a “colaboração e participação nas agendas de mobilização do Sínodo da igreja católica”.

Além das resoluções citadas anteriormente, o Diretório Nacional aprovou uma nota em defesa do Exame Nacional do Ensino Médio (ENEM) e do Sistema de Seleção Unificada (SISU), ameaçados por uma decisão do Ministério da Educação de Bolsonaro, que constituiu uma “comissão, no âmbito do Instituto Nacional de Estudos e Pesquisas Educacionais Anísio Teixeira (INEP/MEC), composta por servidores que não são efetivos e por um suposto representante da sociedade civil, com a finalidade de interferir na montagem das provas do Exame Nacional do Ensino Médio”, colocando em risco o sigilo das provas, a segurança e a credibilidade do ENEM.

A direção do PT denuncia que, “sob o pretexto de verificar a pertinência das questões do ENEM e assegurar um perfil consensual do Exame, a Portaria nº 244, de 19 de março de 2019, do INEP, institui um instrumento de censura típico de regimes autoritários, com o objetivo de eliminar questões não alinhadas ao ideário do governo”.

O Diretório Nacional também aprovou uma moção de solidariedade aos afetados pela passagem do ciclone Idai: “segundo o Programa Mundial de Alimentos (PMA) da ONU, mais de 2,8 milhões de pessoas foram afetadas entre desabrigados, mortos e feridos”, especialmente em Moçambique, Zimbábue e Malauí.

Finalmente, o Diretório Nacional aprovou uma Resolução sobre o 7º Congresso do PT, Eleição das Direções Partidárias e Plebiscito (ver box). Além das questões tratadas nas resoluções já citadas, a reunião tratou de muitos outros assuntos, entre os quais a Campanha Lula Livre, as finanças e a juventude.

De maneira geral, foi uma reunião muito melhor do que a anterior, realizada nos dias 30 e 31 de novembro de 2018. Certamente contribuiu para isso o ambiente político, de crescentes conflitos no interior da coalizão golpista e de mobilização popular contra a reforma da previdência. No debate desta situação, manifestaram-se diferentes opiniões no Diretório Nacional do PT. Todos apontam para a possibilidade real desta reforma não ser aprovada pelo Congresso Nacional. Neste caso, a crise política vai se agudizar ainda mais.

Frente a isto, alguns integrantes do Diretório Nacional do PT pensam e agem como se nada de fundamental tivesse se modificado. A aceleração da disputa política, os conflitos na coalizão golpista e o desgaste do clã Bolsonaro, somados a mobilização popular, alimentam avaliações de que o governo estaria se desmanchando. Tais avaliações confundem o presidente com o governo, subestimam a força da coalizão golpista, supõem que a extrema direita poderia ser derrotada rapidamente, exclusiva ou principalmente por vias eleitorais e institucionais.

Alguns chegam a converter os conflitos do lado de lá em argumentos em favor da constituição de uma “ampla frente” para derrotar Bolsonaro, o que na prática implicaria em alianças com setores que apoiaram Bolsonaro (Rodrigo Maia, o PSDB de SP etc.), renovadas ilusões e até elogios aos militares (que seriam os “adultos na sala”, os “racionais” de um governo de “malucos”), esperanças que o empresariado se oponha ao ultraliberalismo, além de propostas que – se adotadas – nos fariam cerrar fileiras em defesa da “velha política”.

O otimismo analítico desemboca, portanto, numa tática moderada. Para perceber o absurdo desta tática moderada, basta pensar em suas implicações no tema da reforma da previdência. Além disso, as expectativas de reviravolta em curto prazo “justificam” a ausência de reflexão estratégica e, principalmente, ausência de ações práticas no sentido de mudar o “estilo de trabalho” das organizações populares e dos partidos de esquerda. Como se a estratégia e os métodos eleitorais, governamentais, parlamentares e partidários que predominaram até agora, fossem adequados ou suficientes para contribuir para uma mudança na correlação de forças.

Reiteramos nossa posição a respeito: desde 2005, mais notadamente depois do segundo turno de 2014 e seguramente depois do triplo golpe ocorrido entre 2016 e 2018 (mpeachment/prisão/eleição), houve uma alteração profunda nas condições estratégicas que nos permitiram vencer 4 eleições presidenciais seguidas e governar o país por 13 anos. Mudou a estratégia da classe dominante, mudaram as condições da luta de classes no Brasil. Neste ambiente, para derrotar a coalizão golpista, não basta uma tática que aproveite bem uma conjuntura favorável; é preciso combinar tática e conjuntura, com uma nova estratégia e outro nível de organização das classes trabalhadoras, da esquerda e particularmente do PT.

Até porque a tática adotada pelo governo Bolsonaro é ofensiva: atacar o movimento sindical, mobilizar contra a “velha política”, emitir sinais de que pode adotar novas medidas de exceção. Isso comprova que não estamos diante de um governo “normal”. Este governo pode sofrer muitas derrotas parciais e, inclusive, Bolsonaro pode não chegar ao final de seu mandato. Mas o exoesqueleto deste governo é composto por mais de 60 militares ocupando postos estratégicos no governo federal, inclusive a vice-presidência da República, que lá chegaram como parte de uma “frente ampla antidemocrática” apoiada pelo PIG, pelo partido do judiciário, pelo grande capital. Esta coalizão e este governo não serão derrotados do mesmo jeito que derrotamos os governos tucanos em 2002.

Política e organização são, mais do que nunca, inseparáveis. Radicalizar a retórica, mas manter o estilo parlamentar e institucional de funcionamento e trabalho, não passa de bravata. Em maior ou menor escala, todas as organizações do campo democrático, popular e socialista estão chamadas a mudar o estilo de trabalho, especialmente em quatro terrenos fundamentais: a) funcionamento e métodos de direção, b) organização de base e relação cotidiana com as classes trabalhadoras, c) métodos de mobilização e luta social de massa, e) práticas de comunicação de massa e de formação política.

No caso do Partido dos Trabalhadores, a aprovação de uma nova estratégia e de um novo estilo de trabalho dependem, ao menos em parte, dos resultados do 7º Congresso do Partido dos Trabalhadores.

O DN decidiu, em março de 2019, algo que deveria e poderia ter sido decidido em novembro de 2018. Ademais, ao decidir que poderão votar e ser votados, ao longo do processo descrito, todos os filiados e filiadas até o dia 8 de junho de 2019, a maioria do o Diretório Nacional desrespeitou o estatuto do PT. O estatuto define que para poder votar e ser votado é preciso ter no mínimo 1 ano de filiação. Alterações no estatuto só podem ser aprovadas por maioria qualificada, em reunião convocada explicitamente para este fim. Ademais, embora a decisão tenha sido adotada com a justificativa de incorporar ao Partido as pessoas que se engajaram nas lutas contra o golpe, contra a prisão de Lula e contra Bolsonaro, é óbvio que há o risco de filiações sem critério, que não servirão para fortalecer o partido. A Articulação de Esquerda e mais três membros do DN se abstiveram da votação deste ponto sobre o direito de voto das novas filiações e solicitaram o registro desta abstenção em ata, porque feria o estatuto do Partido, não admitindo a abertura do precedente.

A protelação, as resistências e os termos de convocação do 7º Congresso indicam que a aprovação do calendário foi apenas um primeiro passo. Teremos pela frente três outros desafios: impedir as fraudes, garantir o debate e combinar o processo congressual com as tarefas políticas da oposição ao governo Bolsonaro.

O processo de 7º Congresso, da campanha de filiação até a plenária final onde será eleita a nova direção nacional, coincidirá com um período político de intensa atividade. Nas próximas semanas, por exemplo, além da luta contra a reforma da previdência: nos dias 30 e 31 de março de 2019 acontecerá a conferência nacional da Frente Brasil Popular; de 7 a 10 de abril, a jornada de luta Lula Livre; neste mesmo período, tanto o STF quanto o STJ tomarão decisões cruciais relativas à prisão de Lula; depois teremos pela frente o Primeiro de Maio. Além disso, temos a mobilização das categorias, a atuação dos mandatos e dos governos, a preparação das futuras campanhas eleitorais, a vida sindical e associativa cotidiana. Concentraremos nossas energias em quatro prioridades: a defesa da paz e da Venezuela; a luta contra o pacote “anticrime”; a campanha Lula Livre; a luta contra a reforma da previdência.

Seja qual for o resultado do congresso e da eleição das direções, o PT continuará a enfrentar gravíssimos problemas organizativos e políticos. Hoje, nossa sobrevivência é ameaçada externamente pelos ataques da extrema direita e do cirismo; somos sabotados internamente por tendências suicidas, fisiológicas e social-democratas; e somos flanqueados por concorrentes no próprio campo de esquerda. Não parecem existir condições, neste ano de 2019, para impor uma derrota definitiva a nenhuma destas ameaças. Assim como parecem não existir condições para que nenhuma destas ameaças destrua o PT. Logo, não apenas na disputa política geral, mas também na disputa de rumos do próprio PT, devemos nos preparar para uma maratona, não para uma corrida de 100 metros. Maratona que deve durar o tempo necessário para que a esquerda consiga recuperar a influência perdida em amplos setores da classe trabalhadorae do povo. Recuperar isto em novas condições estratégicas e com novos métodos de trabalho. E o mais rápido que for possível. Cumpre papel importante neste sentido o congresso da tendência petista Articulação de Esquerda, nos dias 3 a 5 de maio de 2019. 

BOX

O Diretório Nacional decide:

1.            Convocar 7º Congresso Nacional do PT para os dias 22, 23 e 24 de novembro de 2019.

2.            A eleição das direções municipais e dos delegados e delegadas às etapas estaduais e nacional do 7º Congresso será realizada em todo o país no dia 8 de setembro de 2019, em votação direta pelos filiados e filiadas.

3.            A eleição do Diretório Nacional será feita, excepcionalmente, na etapa nacional do 7º Congresso pelos delegados e delegadas eleitos(as) nos municípios em 8 de setembro de 2019.

4.            As etapas estaduais do 7º Congresso serão realizadas simultaneamente nos dias 19 e 20 de outubro de 2019.

5.            As Direções Estaduais serão eleitas, excepcionalmente, nas etapas estaduais do 7º Congresso, pelos delegados e delegadas eleitos(as) nos municípios, em 8 de setembro de 2019.

6.            Poderão votar na eleição das direções municipais e dos delegados e delegadas às etapas estaduais e nacional do 7º Congresso todos os filiados e filiadas até o dia 8 de junho de 2019.

7.            O Plebiscito para decidir sobre o processo de eleição das direções partidárias será realizado em 2021 e entrará em vigor a partir da próxima eleição das direções após a sua realização.

8.            Fica prorrogado o mandato das atuais direções municipais, estaduais e nacional até o dia 31 de dezembro de 2019, sem prejuízo da posse política em data anterior.

9.            Fica delegada à Comissão Executiva Nacional a decisão sobre todas as demais questões referentes à eleição das direções e ao 7º Congresso do PT.